Le traité sur la non-prolifération nucléaire, 50 ans après

Le traité sur la non-prolifération nucléaire, 50 ans après

La non-prolifération chimique et bactériologique

Deux traités visent plus particulièrement la non-prolifération des armes chimiques et bactériologiques :

 

la convention sur les armes bactériologiques (biologiques) ou à toxines (CAB) de 1972 ;

la convention sur l’interdiction des armes chimiques (CAC) de 1993 a notamment conduit à la création de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) en charge de la destruction et de la non-prolifération de ces armes avec la mise en place d’un régime de vérification.

Les Nations unies ont également adopté des mesures pour lutter contre la prolifération des ADM (par exemple, la résolution 1540 de 2004). Enfin, des États ont développé des initiatives pour lutter contre la prolifération (par exemple, l'Initiative de sécurité contre la prolifération de 2003).

 

De façon plus informelle, des stratégies de coopération interétatique visent aussi à empêcher la prolifération des armes chimiques et biologiques (Groupe Australie, G7). De son côté, la France a lancé en 2018 un Partenariat contre l’impunité d’utilisation d’armes chimiques rassemblant 40 États et l’Union européenne pour dénoncer et faciliter les poursuites contre les responsables du développement ou de l’utilisation d’armes chimiques.

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